Cette page recense les détails de la personnalité de Susan Pevensie. Pour plus d’informations à propos de ce personnage, lisez la page qui lui est dédiée.
Dans Le Lion, la Sorcière blanche et l'Armoire magique[]
Susan est la deuxième des quatre enfants Pevensie. En 1940, la fratrie doit quitter la ville pour la campagne, dans l’unique but d’échapper aux raids aériens allemands. De ce fait, ils doivent apprendre à vivre sans leurs parents. Susan tente alors d’endosser le rôle de substitut maternel. Très mature et intelligente pour son âge, elle a cette aptitude à apaiser les gens, en particulier Lucy, en ce qui concerne la guerre. Moins stricte et autoritaire que Peter, elle parvient à ignorer le comportement désagréable et désobéissant de son petit frère Edmund : elle ne cherche pas les embrouilles. Parfois, elle semble être d’accord avec ce dernier mais ne le montre pas forcément devant Peter, pour éviter tout débat familial.
Cultivée certes, mais pas la plus intelligente, Susan aime apprendre et s’informe régulièrement, que cela soit par la radio ou les livres. Par exemple, elle propose à ses frères et sœur de jouer à un jeu consistant à trouver l’étymologie et les racines des mots — concept qui irrite les autres.
Lorsque Lucy prétend avoir découvert un monde fantastique prénommé Narnia dans l’armoire de la chambre d’amis, Susan vérifie les dires de sa petite sœur avant de réagir. Très pragmatique et cartésienne, la jeune fille a besoin de preuves avant de croire en quelque chose.
Très humble et très modeste, Susan ne se lamente pas lorsqu’elle gagne la soit disante partie de cache-cache.
Une fois qu’elle découvre le Monde de Narnia, la jeune fille ordonne à ses frères et sœur de rentrer chez eux pour éviter d’avoir des problèmes par la suite. Prudente et particulièrement méfiante, elle cherche à éviter les risques. D’ailleurs, quand Edmund a été capturé par la Sorcière Blanche, elle s’acharne sur Peter et l’accuse d’être responsable de la disparition de leur frère.
Peu intuitive, Susan n’a pas suffisamment confiance en elle et interprète mal les situations. C’est notamment le cas dans la scène où Maugrim ordonne à Peter de lâcher son épée et de se rendre à la Sorcière Blanche.
Dans Le Cheval et son écuyer[]
Durant son règne, Susan devient la reine « Susan la Douce ». Elle est très respectueuse et attentionnée envers les personnes. De nature patiente et humble, elle ne cherche point la gloire.
Dans ce tome-ci, la souveraine est particulièrement sensible et émotive : elle se sent désolée d’avoir embarqué son frère Edmund et le faune Tumnus dans une situation délicate, qui est le caractère tyrannique du Prince Rabadash.
De plus, elle ne participe guère aux batailles, contrairement à sa sœur Lucy.
Dans Le Prince Caspian[]
De retour en Angleterre, Susan plongé dans une fausse maturité précoce et veut se comporter en personne responsable. Cette autonomie naissante provoque inévitablement la perte progressive de sa foi en Narnia. Elle considère peu à peu ce monde comme étant le fruit de son imagination — un univers utopique qu’elle avait inventé quand elle était plus jeune. Ainsi, la jeune fille accepte sa nouvelle vie en Angleterre. Affectionnant la solitude, Susan n’aime pas qu’on la dérange et exprime d’ailleurs peu d’émotions : son expression faciale est médiate.
Lorsqu’elle retourne à Narnia, Susan commence déjà à devenir entêtée et parfois têtue, refusant d’écouter ses frères et sœur. Elle refuse de suivre Aslan dans la forêt. Dans la version cinématographique, Susan commence déjà à se maquiller et à prendre soin d’elle. Ce changement de comportement annonce son avenir peu brillant, dans les tomes à venir.
Plus logique et pratique que son frère Peter, Susan s’oppose régulièrement aux idées de ce dernier, et préfère d’ailleurs prendre le partie de Caspian. Le côté impulsif de son frère l’irrite profondément : la jeune reine préfère penser à un plan développé et organisé avant d’agir aveuglément, pour éviter toutes conséquences.
Elle participe aux champs de batailles : moins émotive que Peter, l’abandon des soldats Narniens l’affecte moins.
Dans L'Odyssée du Passeur d'Aurore et La Dernière Bataille[]
Consciente de sa beauté, Susan tombe progressivement dans la vanité mondaine de la vie quotidienne. Elle rejoint ses parents en Amérique. Là-bas, elle ne croit plus en Narnia et considère ce monde comme une pure invention puérile. Elle se concentre sur la coquetterie et le maquillage désormais.
Selon C.S. Lewis - l'auteur des livres des Chroniques de Narnia, l'histoire de Susan n'est pas encore finie et a préféré laisser libre cours à l'imagination de ces lecteurs. En effet, Susan incarne l'allégorie de la "mauvaise chrétienne" qui a perdu foi. D'après plusieurs lecteurs, son retour en Angleterre après les quinze ans de règne a engendré un réel traumatisme chez la jeune fille qui s'y plaisait réellement à Narnia. De retour dans le monde réel, Susan se convainc que ses années vécues à Narnia n'ont jamais existé. Ainsi, elle s'habitue promptement à sa nouvelle condition. Pour combler ce chagrin intrinsèque profond, la jeune fille se tourne vers le monde mondain des soirées et des fastes de la société telle une croyante ne croyant plus en sa foi.
Récapitulatif des traits de caractères[]
Qualités | Défauts |
---|---|
|
|
Anecdotes[]
- Susan Pevensie incarne l'allégorie de la "mauvaise chrétienne". Malgré tout, selon les propos de C.S. Lewis, il est persuadé que cette dernière connaîtra une rédemption.
- Sa personnalité a été inspirée par l'écrivaine J.K. Rowling - autrice de la saga littéraire Harry Potter, pour fonder la maison Serdaigle.