Cette page recense en détails toute la personnalité de Peter Pevensie. Pour plus d’informations à son sujet, veuillez lire la page qui lui est dédiée.
Dans Le Lion, la Sorcière Blanche et l’Armoire magique[]
Peter Pevensie est l’aîné des quatre enfants Pevensie. Pour fuir les raids aériens allemands, sa fratrie et lui quittent la ville pour la compagne. Durant cette période, les enfants doivent apprendre à vivre sans leurs parents. Ayant promis à sa mère de veiller sur ses cadets, Peter tente d’endosser le rôle de substitut paternel.
Pourtant, il n’est point équitable avec tout le monde. D’une part, le jeune garçon semble être gentil avec sa benjamine Lucy et exauce tous ses désirs. D’autre part, il est particulièrement strict et autoritaire envers Edmund — un petit garçon blessé à cause de l’harcèlement qu’il a vécu dans le passé. Peu compréhensif et peu doué en psychologie, Peter se dispute régulièrement avec son petit frère : il le traite de tous les mots et hausse beaucoup le ton. Son autorité peut parfois être un sujet de discorde entre Susan et lui. Étant tous les deux les aînés, ils se disputent pour rien, surtout quand il es question de responsabilité.
Pourtant, malgré la discorde entre les deux frères, Peter veut absolument le protéger. Lorsqu’il apprend qu’Edmund a rejoint le Sorcière Blanche, il n’hésite pas à se sacrifier pour le chercher. Depuis son arrivée à Narnia, le jeune homme fait preuve de courage : il parvient à tuer Maugrim. À seulement treize ans, il réussit à diriger une armée de soldats pour vaincre la Sorcière Blanche.
Très protecteur, le bien-aimé de ses cadets passe avant tout, y compris de sa propre personne. Quand Edmund a failli mourir au cours de la première bataille de Beruna, Peter était au bord des larmes.
Dans Le Cheval et son écuyer[]
Seulement mentionné dans ce livre, Peter est connu sous le nom de « roi Peter le Magnifique », durant son règne. Grâce à son courage, à sa force et aux nombreux batailles victorieuses qu’il a entreprises, le jeune roi a toujours cette allure noble, associée à la royauté.
Dans Le Prince Caspian[]
Cependant, Peter possède quelques défauts : il peut se montrer hautain et arrogant car il a une haute estime de sa personne. Il refuse qu’on le traite comme un moins que rien, c’est pourquoi, il n’hésite pas à se battre. Parfois, il se retrouve dans des situations peu adéquates, où Edmund est obligé d’intervenir. Malgré l’aide de son cadet, Peter est peu disposé à le remercier : son manque de reconnaissance souligne son arrogance. Peter est inéluctablement doué en survie : il sait allumer du feu, par exemple et possède une bonne orientation.
Toutefois, le jeune souverain a horreur qu’on le contredise. Persuadé d’avoir toujours raison, il n’en fait qu’à sa tête et lorsqu’il apprend son erreur, il finit par s’excuser. En effet, Peter est honnête et loyal certes, mais il lui arrive de ne pas soutenir les idées des gens de son entourage. Basé sur la pratique, il ne réfléchit pas avant d’agir et se retrouve régulièrement dans des situations compliquées. Par exemple lors de l’embuscade nocturne, à cause de Caspian, les Telmarins ont eu le temps d’alerter la présence de Narniens. Au lieu d’annuler l’assaut, Peter le poursuit sans même réfléchir aux conséquences. Sa haute estime à son égard crée des tensions entre Caspian et lui.
Dans ce tome-ci, Peter fait preuve de loyauté et est un protecteur hors pair. En effet, lorsque l’embuscade nocturne tourne en un bain de sang atroce, le souverain est particulièrement émotif et a du mal à cacher ses émotions : triste de devoir abandonner ses hommes, c’est avec hésitation qu’il quitte le champ de bataille. La vie de ses soldats et des gens qu’il aime passe avant tout. Même s’il ne s’entend pas très bien avec Caspian, Peter compte le protéger car il s’agit de son devoir en tant que souverain. Par exemple, il empêche la Sorcière Blanche de s’approcher de lui. Concernant Susan, désirant qu’elle soit saine et sauve, il lui demande de se réfugier avec Trompillon, le temps que le duel se termine car il risque que les Telmarins ne tiennent pas leur promesse.
De plus, Peter a parfois du mal à développer ses propres opinions. Dans la scène où Lucy prétend avoir vu Aslan dans les bois, le jeune homme ne semble point convaincu. Il a besoin de voir lui-même avant d’accepter la réalité. C’est le même cas dans le deuxième tome, quand Lucy avait prétendu découvrir un monde dans l’armoire de la chambre d’amis.
Récapitulatif des traits de caractère[]
Qualités | Défauts |
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