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"Telle était Charn, la grande cité, la cité du Roi des Rois, merveille du monde et de tous les mondes."
Jadis[src]

Le Monde de Charn est généralement le nom donné à un monde distinct de la Terre et de Narnia dont le véritable nom reste inconnu. Il était une fois un monde accessible à partir du bois entre les mondes , mais la mare qui permettait d'y accéder a été tarie quand ce monde a été détruit. Il s'agit du monde d'origine de la reine Jadis , le dernier souverain de l'Empire Charn et plus tard, la Sorcière Blanche, usurpatrice du trône de Narnia. D'autres villes sont mentionnées par Jadis comme appartenant au monde de Charn, comme Felinda, Sorlois et Bramandin, des cités sans doute conquises longtemps auparavant.

Charn est seulement connu par Polly Plummer et Digory Kirke, quand ils y entrent involontairement par le biais du bois d'entre les mondes.

Le soleil de ce monde, son étoile, st vieux et rouge, on peut imaginer qu'il s'agit d'une naine rouge, donc une étoile peu massive et à la température peu élevée, et le ciel est toujours d'un bleu si sombre qu'il en était presque noir. Selon Jadis le soleil avait au moins des centaines de milliers d'années, mais le ciel avait une couleur normale tant que le monde de Charn vivait. Toujours dans le ciel, on pouvait apercevoir un autre objet céleste qui était peut-être une lune lointaine ou une deuxième étoile très peu lumineuse. L'air de ce monde était mince et froid. Il n'y avait pas d'eau visible dans les lits des rivières, et aucun être vivant n'était présent. Avant que Jadis ne détruise toute la vie de ce monde, ce monde avait une apparence différente et connaissait des temps glorieux (selon sa propre description tout du moins).

Charn était autre fois peuplé par des créatures humanoïdes de sept pieds de haut réputées pour avoir des origines chez les géants. On peut considérer que cette réputation est confirmée par le fait que Jadis soit elle même mi-djinnn mi-géante (ce qui lui a par ailleurs conféré tous ses pouvoirs. La Salle des images de dirigeants passés (dans le palais royal de Charn) indique que le royaume connut à ses premières heures un âge d'or de la sagesse et de la bienveillance, mais dégénéra dans la corruption, le mal et la misère. Il est sous-entendu que Jadis fut le déclencheur de cette dégénérescence. Aslan lui-même décrit Charn comme un «empire puissant et cruel».

La destruction de Charn a été déclenchée, comme dit plus haut dans cet article, par sa reine Jadis. En réalisant un acte de magie noire unique, c'est à dire en prononçant le mot déplorable, elle a détruit la vie du royaume entier, et même du monde en général. On ne sait pas combien de temps s'était écoulé jusqu'à la visite de Digory et Polly, mais assez longtemps pour que le palais royal commence à tomber en ruine, que les statues commencent à s'éroder et que le grand fleuve de Charn se tarisse entièrement (on ne sait pas si ce dernier évènement s'est produit à cause du passage des années ou si il s'agit seulement d'une conséquence de la destruction de la vie par Jadis).

Au moment de la visite des deux enfants, le monde de Charn était un monde stérile, dans lequel la seule et unique forme de vie était Jadis elle-même, qui s'était placée dans un état de transe magique en attendant l'éventuel secours de voyageurs ayant atterri par hasard dans ce monde. Avant que Digory, poussé par la curiosité, ne sonne de la cloche magique et réveille Jadis, elle était placée à la tête d'une longue table dans une pièce appelée Salle des Images. Elle réussit ensuite à quitter Charn en même temps que Digory et Polly.

Peu de temps après (bien que nous ne sachions pas exactement combien, le monde de Charn est détruit. Bien que cela semble être dû à Aslan, cette fin peut aussi avoir une explication écologique, notamment par l'extinction d'un soleil très ancien. A la fin du livre "Le neveu du magicien", Aslan montre à Polly et Digory un cratère rempli d'herbe, dans le bois d'entre les mondes, à l'emplacement de la mare qui permettait d'accéder à Charn. Il les a aussi avertis qu'une fin semblable pourrait atteindre leur propre monde si les hommes mettaient la main sur une puissance aussi destructrice que le mot déplorable.

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